La question de la vente et donc de la consommation de stupéfiants a toujours été un sujet de tension. Notamment dans les instances décisionnaires. Le cas de la consommation ou non du CBD en France se veut un parfait exemple. Si aujourd’hui la vente des fleurs et feuilles de chanvre est jugée légale sur le territoire français, la bataille aura été rude. Lisez.
C’est quoi le CBD ?
Le CBD aura été fort présent dans les actualités en France depuis 2021. Vous pouvez trouver ici, les meilleurs sites CBD en 2023 par Lecannabidiol.com. Pour ceux et celles qui se demandent encore ce que c’est, eh bien, il s’agit du CannaBiDiol (CBD). Une substance active que l’on retrouve dans les feuilles ou fleurs de chanvre. Elle est considérée comme du cannabis favorisant le bien-être. Ce, en raison des nombreux bienfaits qu’elle promeut. La population française n’a pas tardé à adopter le CBD puisqu’il leur permet de lutter contre certaines douleurs. Mais surtout parce qu’il les aide à combattre le stress quotidien et à se détendre. Si les français le laissent prendre de l’expansion, le gouvernement, lui, ne l’entend pas de cette oreille.
Pourquoi est-ce que le CBD a été prohibé ?
C’est bien l’année 2014 qui aura vu le cannabidiol faire son entrée sur le sol français. Certains pays voisins de l’UE ont depuis ce temps laissé libre cours à la consommation de cette substance jugée light. La France elle par contre, titube encore sur la décision. C’est ainsi qu’en fin du mois de décembre 2021, un arrêté du Conseil d’Etat prohibait la consommation du CBD. Consommation prohibée équivaut incontestablement à ventre prohibée.
Le but visé par cette interdiction était sans aucun doute la protection des consommateurs. Eh oui, l’Etat se doit de penser au peuple. Et de ce fait, si le CBD peut éventuellement porter atteinte à sa santé, il faut le radier. En plus de cela, cette décision se veut une politique d’ambition dans la lutte contre le trafic illégal de stupéfiants. Nonobstant la bienveillance de cet arrêté, cela n’aura pas eu le même goût sur les lèvres des syndicats. Notamment celui professionnel du chanvre qui le verra comme un coup dur. Les dommages économiques qui en résultent pour les vendeurs ne seront pas négligeables. Surtout que la filière serait estimée à 1 milliard d’euros. Un chiffre qui sur le plan économique, n’est pas à omettre.
Le feu vert a été donné
Au début de l’année 2022, le Conseil d’Etat apportera une bonne nouvelle à tous les acteurs de la filière. La vente et la consommation du CBD sur le sol français deviennent légales. Vous ne lisez pas mal. L’arrêté qui contredisait cette décision sera annulé et les raisons avancées par le gouvernement sont assez convaincantes. Elles concernent les capacités relaxantes, apaisantes et décontractantes du CBD. Ses effets anticonvulsants le rendent inoffensifs pour la santé publique. Le fait qu’il ne rende pas dépendant les consommateurs. Mais aussi qu’il aide ceux dépendants du cannabis à opter pour la voie du sevrage a été un tournant majeur dans l’annulation de ce arrêté.
Toutefois, la permission de vente et de consommation du CBD en France ne se veut pas sans conditions. La teneur en THC est la condition à respecter pour perpétuer la vente. Le tétrahydrocannabidiol (THC) est la principale molécule active du chanvre. Il faut donc que les fleurs et feuilles de CBD vendues aient une teneur en THC inférieure à 0,3%. A cette teneur, les risques impliquant de grands problèmes de santé publique se veulent minimes. Et quasi inexistants. Pour ce qui est du contrôle effectué par les forces de l’ordre, une solution a également été trouvée. En vrai, grâce à des tests rapides, distinguer les plantes dotées de propriétés stupéfiantes ou non ne devrait plus constituer de problème.
L’avalanche des boutiques
Tout le monde est sorti gagnant de l’annulation de cet arrêté par le Conseil d’Etat. Mais encore plus l’Etat si on doit considérer l’estimation faite du marché. Les boutiques qui avaient fermé ont toutes rouvertes leurs portes. Et de nouvelles boutiques sont nées. Trouver du CBD en France n’est plus un parcours du combattant. Les points de vente se trouvent dans toutes les villes. La culture, l’utilisation industrielle ou commerciale ainsi que l’importation et l’exportation du CBD ne sont plus problématiques.